
Réunie du 7 au 19 décembre derniers à Montréal au Canada, la Conférence des Nations Unies sur la Biodiversité (COP 15) a été le lieu de très longues négociations pour l’adoption du cadre mondial pour la biodiversité post 2020.
Dans ce sens, Slow Food, organisation citoyenne internationale créée en 1989 dans le but d’empêcher la disparition des traditions et cultures alimentaires locales, se félicite de l’adoption du cadre de biodiversité fixant des objectifs et des cibles.
À cette occasion, Edward Mukiibi, président de Slow Food déclare : « il est positif que le cadre mondial pour la biodiversité soit fondé sur une approche basée sur les droits de l’Homme. Le cadre reconnaît le droit de l’Homme à un environnement propre, sain et durable, et c’est certainement un résultat positif. Plus tôt cette année, nous avons transmis aux décideurs nos demandes pour le cadre mondial pour la biodiversité. Le texte négocié reprend nombre de nos demandes, avec des références fortes au rôle fondamental des peuples autochtones, à l’agroécologie et aux mécanismes d’incitation à la protection de la biodiversité. »
Par ailleurs, le texte comprend un accord visant à éliminer les subventions néfastes pour la biodiversité, tout en appelant les pays riches à porter l’aide financière aux pays en développement à 20 milliards de dollars par an d’ici 2025, puis à 30 milliards de dollars par an d’ici 2030.