Dans un contexte de déficit hydrique et d’importants projets d’infrastructure hydraulique en perspectives, tels que l’interconnexion des bassins de Sebou et Bouregreg ainsi que la mise en service de stations de dessalement de l’eau de mer, le Groupe Cosumar aborde la campagne 2023 avec une ambition renouvelée.
En effet, il est prévu la mise en culture de 57 000 hectares de plantes sucrières visant une production cible de 487 000 tonnes de sucre blanc d’ici 2024. Cosumar prévoit également une expansion significative des superficies allouées à la culture de la betterave à sucre, pouvant atteindre 54 000 hectares, contre 34 000 l’année précédente. Cette répartition prévoit 13 000 hectares dans la région de Doukkala, 14 000 hectares à Tadla, 6 000 hectares dans la région de l’Oriental, 15 000 hectares dans la région du Gharb, et 6 000 hectares dans la région du Loukkos. De plus, la culture de la canne à sucre connaîtra une croissance avec la plantation de 3 000 hectares supplémentaires répartis entre les régions du Gharb et du Loukkos.
Ces objectifs s’inscrivent dans la perspective d’augmenter considérablement la production nationale de sucre à partir des plantes sucrières, renforçant ainsi la souveraineté alimentaire du pays, à condition qu’il y ait une disponibilité suffisante en eau d’irrigation.
Pour soutenir les agriculteurs partenaires, le Groupe Cosumar prévoit un rééchelonnement des dettes résultant de la campagne agricole 2022/2023, afin de soulager la charge financière des agriculteurs partenaires, les encourageant à se concentrer sur leurs activités et à optimiser la productivité. Parallèlement, un nouveau “Plan de Relance de la Canne à Sucre” en partenariat avec l’État octroie une subvention de 8 000 DH par hectare pour les nouvelles plantations de canne à sucre, en plus de la prime habituelle de 6 000 DH par hectare de l’État. Cette initiative conjointe vise à encourager la culture de la canne à sucre, renforçant ainsi l’engagement envers l’agriculture durable et la résilience des agriculteurs.