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La quatrième édition de la Conférence Internationale du Sucre (CIS) Maroc a été organisée ce mercredi 10 mars 2021 par l’Association Professionnelle Sucrière (APS) et l’Organisation Internationale du Sucre (OIS).
Importante plate-forme de rencontres et d’échanges pour tous les principaux acteurs mondiaux du secteur sucrier, ce rendez-vous biannuel, organisé la première fois en 2015, s’est imposé comme un évènement incontournable pour l’ensemble de la région et pour le marché sucrier, en offrant un cadre privilégié qui favorise le dialogue et le partage d’expériences entre professionnels.
Pour cette édition 2021, et en raison de la situation sanitaire, la conférence a été organisée sous format hybride, regroupant plus de 50 partenaires clés sur un plateau Tv avec une retransmission en direct sous forme de webinaire.
Plusieurs sujets ont été traités par les intervenants lors de cette conférence, qui avait pour thème « Secteur sucrier mondial : Quels chemins de croissances ? ». Le programme a été réparti en quatre sessions. La première s’est intéressée à la croissance et aux défis de l’eau au Maroc. Le Directeur de l’Irrigation et de l’Aménagement de l’Espace Agricole au Ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Ahmed El Bouari, a présenté la stratégie nationale de l’eau dans l’agriculture. La seconde session avait pour thème « la situation du marché mondial du sucre à l’horizon 2030, quel impact de la Covid-19 ? ». Peter de Klerk, Économiste Senior représentant de l’Organisation Internationale du Sucre, a donné un aperçu sur l’évolution récente du marché du sucre. Quant aux troisième et quatrième sessions, elles étaient orientées sur les thèmes de la Diversification, l’Innovation et la Recherche et Développement.
Par ailleurs, il est important de rappeler que le secteur sucrier au Maroc est un secteur stratégique pour l’économie nationale, du fait qu’il contribue à la fois à la sécurité alimentaire, et joue aussi un rôle moteur en matière de création d’emplois et de pôles de développement régionaux. Il génère 5.000 emplois permanents directs et indirects. En outre, et ce depuis sa création en 2007, la Fédération Interprofessionnelle Marocaine du Sucre (FIMASUCRE), a signé avec l’État un Contrat-programme 2008-2013 qui était destiné à dynamiser le secteur sucrier et à améliorer le taux de couverture des besoins nationaux en sucre. Ce contrat-programme a mobilisé un investissement de 7,5 milliards de dirhams, en grande partie destiné à moderniser l’amont agricole et l’outil industriel et de porter à 5 millions de tonnes la capacité annuelle de traitement des sucreries.
