Commerce extérieur : les grands chiffres à fin avril 2025

Selon les indicateurs mensuels de l’Office des Changes, le déficit commercial du Maroc s’est creusé de 22,8 % à fin avril 2025, atteignant -108,94 milliards de dirhams, contre -88,74 milliards en 2024.

Cette détérioration s’explique par une hausse marquée des importations de +9,1 % (263 MMDH), nettement supérieure à celle des exportations, en légère progression de +1,2 % (154 MMDH). Conséquence : le taux de couverture des importations par les exportations recule à 58,6 %, contre 63,2 % à la même période en 2024.

À fin avril 2025, la balance des services affiche un excédent en hausse de 11,9 %, atteignant 46,3 milliards de dirhams, contre 41,4 milliards un an plus tôt.

Cette amélioration résulte d’une hausse des exportations de services de +5,3 % (+4,55 MMDH), tandis que les importations reculent légèrement de -0,9 % (-382 MDH).

À fin avril 2025, les recettes voyages atteignent 34,44 milliards de dirhams, en progression de 7,5 % (+2,4 milliards) par rapport à la même période en 2024.

Les dépenses voyages augmentent quant à elles de 3,5 %, à 9,2 milliards de dirhams (+313 millions).

Le solde positif s’améliore de 9 %, s’établissant à 25,25 milliards de dirhams, soit +2,1 milliards par rapport à l’an dernier.

À fin avril 2025, les importations marocaines ont atteint 263,02 MMDH, en hausse de 9,1 % (+21,99 MMDH) par rapport à l’année précédente. Cette progression est portée par plusieurs catégories de produits, notamment les produits finis d’équipement (+13,3 %), en raison de la hausse des achats de pièces d’avions, voitures utilitaires et machines de construction. Les produits finis de consommation ont aussi augmenté (+11,5 %), tirés par les importations de voitures de tourisme, médicaments et mobilier. Les demi-produits (+7,6 %), les produits alimentaires (+11,3 %) (malgré une baisse du blé) et les produits bruts (+25,4 %) ont également contribué à cette dynamique. En revanche, la facture énergétique a reculé de 4,9 %, en raison de la baisse des prix des carburants, malgré des volumes importés en hausse.